François Fillon a affirmé : “Depuis un an, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, la France est en train d’accomplir une mutation culturelle (…) Nous sortons du relativisme culturel et moral que la gauche française des années 1980 avait diffusé dans le pays.”
C’est quoi le contraire du relativisme ? L’absolutisme ?
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Summertime, Janis Joplin with Big Brother & the Holding Company
extrait de Cheap Thrills / 1967
(reprise réarrangée de l’original composé par George Gershwin en 1935)
Frisson : nom masculin - 1. Contraction subite, involontaire et passagère de la peau ou des muscles, accompagnée d’une sensation de froid. 2. Saisissement provoqué par une émotion.Le frisson peut avoir des causes diverses notamment l’exemple précité.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Dead bodies, Air
extrait de The virgin suicides / 2000
Le médecin du premier hôpital a constaté qu’Octave faisait une appendicite. Neuf heures plus tard, lorsque le chirurgien du second hôpital l’a opéré, il avait une péritonite aigüe.J’étais moins inquiet pour le secteur hospitalier que pour Octave mais je ne suis pas certain que ce dernier soit le plus mal en point.
Pour résoudre l’équation de l’inquiètude d’Eléonore, du fait qu’il est fortement déconseillé d’amener un bébé de six mois à l’hôpital (a fortiori celui où se trouvait Octave) et de mes lacunes sérieuses en matière de bébé (sans même parler de mon incapacité physiologique à allaiter), nous décidâmes que je me promènerai avec leur fille dans le quartier pendant qu’Eléonore irait voir Octave.
Après qu’Eléonore nous eût réuni la petite et moi par le savant pliage d’une écharpe immense, nous nous mîmes en route.
J’ai donc arpenté les rues de Paris, comme souvent, avec cette toute petite fille qui m’a fait la grâce d’être très sage et même de dormir un peu.
Alors que je la voyais toute emmitouflée et endormie je dois avouer avoir eu un petit instant d’angoisse et avoir vérifié une fois qu’elle respirait bien.
J’ai constaté que les gens, les femmes surtout, vous scrutent lorsque vous êtes un homme et que vous vous promenez seul avec un bébé, a fortiori quand il dort collé contre vous.
J’avais toujours eu le sentiment qu’Eléonore ne me faisait que vaguement confiance mais après qu’elle m’ait confié son bébé, je me dis que je devais me tromper.
Trois arrêts sur image :
J’ai surpris le reflet d’un avion qui grimpait tel un insecte sur la lunette arrière de la voiture qui me précédait.
A travers la devanture du bar sur la terrasse duquel je prenais le soleil, j’ai vu une jeune femme taper en mode écriture intuitive un email en idéogrammes.
Un papa explique à son fils que les trains circulent à gauche car ils ont été inventés par les anglais alors que les rames de métro circulent à droite car le métro est l’oeuvre des français.
Puis le temps a repris son cours et la semaine a filé à toute allure.
La Saint Valentin a surgi dans mon agenda comme une fête nationale étrangère.
Ah oui, c’est vrai, tiens. Il y a des amoureux aussi. Ils vivent où déjà, eux ?
Je suis allé boire un coup dans un bar avec un groupe de célibataires parmi lesquels je ne connaissais que ma collègue de bureau qui m’avait proposé de me joindre à eux.
Ma voisine m’a fait remarquer assez justement que, finalement, la Saint Valentin touche plus les célibataires que les couples.
La fille qui était en face de moi a essuyé un refus très sec par sms. Le soir de la Saint Valentin, c’est élégant.
Je lui avais pourtant dit qu’il me semblait qu’il valait mieux ne pas insister compte tenu de l’attitude de l’expéditeur qu’elle venait de me décrire.
Ce n’est pas plus simple pour les autres.
Je me réinstalle avec une aisance déconcertante dans une espèce de routine à laquelle je tentais d’échapper.
J’envisage donc un nouveau déménagement.
Je me suis retrouvé à passer mon samedi soir devant la télévision, parce que je n’avais pas envie de sortir, c’est vrai.
A quelque chose malheur est bon.
Je suis tombé sur une suite d’épisodes de Spin city suivis de Six feet under, qui sont deux séries qui me plaisent beaucoup.
Je comprends pourquoi je ne les vois jamais d’habitude !
En regardant le programme du cinéma, j’ai vu que Cria Cuervos de Carlos Saura était ressorti.
Je n’ai pas vu ce film mais je le connais à cause de sa chanson emblématique : Porque te vas interprétée par Jeanette dont c’est à ma connaissance le tube unique (un peu comme The days of Pearly Spencer de David McWilliams).
La deuxième partie du refrain est particulièrement évocatrice pour moi :
Junto a la estación lloraré igual que un niño
Porque te vas
Porque te vas
Elle décrit pourtant quelque chose de très simple qui pourrait peut-être même être qualifié de niais.
Comme lorsque j’écoute très souvent des chansons en anglais aux paroles pas toujours très fines ni originales (oui, j’avoue, j’ai toujours aimé Paul McCartney), je ne peux pas m’empêcher de me demander pourquoi je trouve la même phrase moins touchante en français qui est pourtant ma langue maternelle et la seule que je puisse prétendre maîtriser ?
La langue qui, quoique comprise, demeure étrangère habille d’un voile exotique et pudique l’expression d’émotions simples mais non pas moins fortes qui sont alors plus douces à accueillir.
Enfin, je me suis promené au Parc Montsouris samedi matin où j’ai découvert une installation artistique bien agréable de Christian Boltanski.
Sous une rangée de bancs de l’allée qui longe le boulevard Jourdan, au-dessus de la gare, il a installé des hauts-parleurs qui vous murmurent des confessions amoureuses enregistrées par des étudiants résidant à Paris dans leurs dix langues maternelles respectives… qui me sont toutes parfaitement étrangères.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Matrice, Gérard Manset
extrait de Matrice / 1989
Il fallait l’écrire celle-ci. J’ai l’impression que c’est une chanson qui touche plus facilement les hommes.
J’avais noté dans un coin le mot baïne cette semaine, mais je n’ai pas trouvé le temps ni le courage d’écrire autre chose.
Je connais le phénomène sous le nom de bâche pour me l’être fait expliquer dans la Manche.
C’est la sensation, telle que je l’imagine, que j’ai eue il y a quelques jours.
Je me suis senti aspiré d’un seul coup au large, arraché au calme apparent de ma petite dépression sur la grève, presque dans un demi-sommeil, surpris de me réveiller au large.
Il ne s’est pourtant rien passé de particulier.
Je suis seulement un peu plus fatigué.
Cette période de l’année est toujours celle où je suis le plus fatigué.
Ce sont peut-être ces nuits trop longues que je devrais entièrement consacrer à dormir.
Décembre 2006 est entamé et je me demande ce que j’ai fait cette année.
Ce n’est pas tout à fait ça.
Je réalise que je n’ai eu aucune relation sentimentale cette année, sexuelle non plus d’ailleurs mais c’est le côté sentimental qui me tracasse.
D’ailleurs ce qui me fait envie en ce moment, ce ne serait pas de coucher mais seulement de pouvoir me faire câliner une petite heure.
Bon, évidemment, après, de fil en aiguilles… on ne sait jamais.
Je ne peux même pas écrire que ce soit une envie irrépressible. Si c’était le cas, je ne perdrais pas de temps à l’écrire.
Je me demande, et encore après ?
Et puis je pense à la chanson de Miossec sur son dernier album : Trente ans c’est peut-être le moment de s’enfuir…
Je me suis mis à courir depuis quelques temps, en groupe, notamment là où je marche d’habitude, seul.
S’enfuir, ce n’est pas nécessairement détaler à toute allure.
C’est peut-être aussi poursuivre le même chemin d’une autre façon.
Aujourd’hui tout doit être portable même si l’on ne sait pas bien où l’on va tout emporter. En effet, paradoxalement nous sommes une majorité à être attaché à notre petit nid/abri/tannière/antre/chambre/planque/triplex avec piscine sur le toit/château en Espagne/manoir hanté/maison au fond des bois (je vous laisse choisir ou allonger la liste) dont nous préférons ne pas trop nous éloigner tout simplement parce qu’on y est bien (j’ai beaucoup de mal à admettre que l’envie de partir loin ou d’aller voir ailleurs ne soit pas un signe de mal-être, mais je pense que c’est mon esprit qui est fait comme ça, je ne veux pas entamer votre susceptibilité, ne serait-ce que parce que ça ne se fait pas de présenter une susceptibilité entamée à des invités qui ne sauraient tarder maintenant). Il me semble que deux éléments principaux caractérisent le portable : la taille, aussi réduite que possible et le wireless.
Bien sûr il y a des objets qui sont portables par nature et ce n’est pas à ceux-ci que je pense. Je pense aux objets que l’on s’efforce de rendre portables (il est entendu qu’à peu près tout est déplaçable, il n’y a qu’à voir les châteaux démontés pierre par pierre pour être reconstruit ailleurs, mais bon vous voyez ce que je veux dire) alors qu’ils ne le sont pas initialement.
Je veux donc rendre hommage à l’un des premiers et donc des plus anciens objets que l’homme a rendu portable d’autant plus qu’il me semble hautement symbolique et que nous continuons à nous en servir aujourd’hui : l’escalier. Arrêtez d’écarquiller les yeux ! Qu’est-ce qu’une échelle sinon un escalier portable ?
On a trop tendance à oublier les objets les plus simples. Quel merveilleux objet que l’échelle ! Qui n’est jamais monté sur une échelle ? Comment cueillir les cerises sans échelle ? Comment sauver le chat sans échelle ? (ils sont quand même sympas les chats de nous faire plaisir parce que bon (on ne le dit pas assez ;o) ), eux ils savent très bien redescendre et beaucoup plus rapidement) D’ailleurs les pompiers, symbole des secours, possèdent une très grande échelle qu’ils emportent toujours avec eux.
L’échelle est également la quintessence et le symbole de l’élévation. Ne dit-on pas s’élever dans l’échelle sociale ? D’ailleurs quand on commence à faire des économies d’échelle rien ne va plus ! D’aucuns diront qu’une corde peut bien faire l’affaire pour remplacer une échelle et pour qu’eux fassent des affaires. On se pend avec une corde et c’est justement avec une échelle qu’on ira décrocher le malheureux. D’ailleurs il est intéressant de noter que justement le portable moderne est wireless. Les ennemis de l’échelle sont les ennemis de l’homme et de la femme : comment atteindre le balcon sans échelle ?
Enfin si passer sous une échelle porte malheur c’est uniquement parce que vous ne portez pas de casque !
Il est toujours troublant de réaliser que nous ne nous comprenons pas. Nous discutons et soudain à l’angle d’une phrase, comme on se ferait surprendre au détour d’un chemin, comme le danger nous attend tapi au creux d’un virage, l’incompréhension surgit. Nous réalisons brusquement que nous ne nous comprenons pas. Soudain l’autre semble changé. La personne qui est en face de nous a disparu. L’enveloppe est là mais l’âme que nous croyions recevoir notre confiance et recueillir notre récit semble volatilisée. Le pont s’est effondré sans qu’on sache pourquoi et chacun est seul de son côté du vide. Il a suffi d’une phrase, d’un mot parfois pour nous faire nous dire : “il/elle ne comprend pas”. Il faut bien l’avouer, si l’incompréhension est le plus souvent réciproque, à cet instant où l’on se sent seul le sentiment qui prédomine est celui d’être soi incompris. Ce n’est que dans un deuxième temps que l’on relativise et que l’on cherche à comprendre l’autre. Face à la solitude née de l’incompréhension on peut tendre vers deux attitudes opposées. Soit l’on considère que c’est l’autre qui ne comprend pas et implicitement qu’il est un peu con et/ou insensible (on peut considérer que ça va de pair). Soit l’on juge qu’on a du mal à exprimer clairement ce que l’on ressent et l’on essaye à nouveau, autrement.
On n’oublie de rien, de rien, on n’oublie rien du tout, on n’oublie rien de rien, on s’habitue, c’est tout. chantait Jacques Brel. Ainsi l’on n’oublierait rien. Je crois qu’il y a plusieurs façons d’oublier. Il y a les choses qu’on oublie tant on s’y est habitué, j’entends par là que nous en sommes tellement imprégnées, qu’elles sont tellement de nous que nous ne nous les rappelons pas tant elles sont devenues évidentes et naturelles. A l’opposé il y a des choses que l’on oublie par refoulement, parce qu’on les nie autant qu’on le peut tant elles sont inacceptables et insupportables. Il y a aussi les choses que l’on a pas vraiment oubliées, qui sont là à fleur de mémoire et que le détail propice suffit à faire resurgir.
Au fond on n’oublie rien, effectivement, car même les choses les plus enfouies sont là, par définition. On ne peut pas parler de ce qu’on n’a réellement oublié puisque ça n’existe pas, on ne peut pas se le rappeler. C’est extérieur à nous.
Je suis ma mémoire. On ne peut pas changer de mémoire (une petite pensée pour Rachel et les nexus 6). Peut-être que c’est là l’obstacle suprême à l’évolution. Dans quelle mesure puis-je changer (terme à lire avec précaution) en conservant ma mémoire ? Mes souvenirs me deviendront-ils étrangers ? C’était moi mais un autre moi. Je pense encore à la nouvelle de Françoise Giroud, Pour mémoire. Je me dis alors que plus on s’installe dans une situation désagréable, disons plutôt insatisfaisante et plus il sera difficile de s’en sortir. Plus le temps passe et plus on fabrique de la mémoire autour de cet état jusqu’à occulter qu’il puisse en être autrement. Parfois cela devient insupportable et l’on se dégage alors par instinct de survie, mais à quel prix… Plus le temps passe et plus il en coûtera d’essayer de se détacher de sa mémoire, de soi.
Rien ne nous liera jamais tant que la mémoire partagée. Sans jamais pouvoir nous identifier il nous faut être le plus proche possible. Vivre les mêmes moments, chacun à sa façon mais ensemble. Que les mêmes choses, les mêmes lieux, les mêmes moments, soient évocateurs pour chacun. On ne partage pas les souvenirs on partage ce qui les évoque. Qu’une même chose ne soit pas évocatrice que pour un mais pour deux, ou trois ou quatre ou plus. C’est peut-être ce qui lie parfois les otages à leurs ravisseurs (non mais quel mot quand même !!) et qu’on appelle le syndrome de Stockholm. Les éléments évocateurs sont partagés alors que je pense que les souvenirs ne doivent pas être les mêmes.
On ne peut jamais retourner aux lieux de nos souvenirs. Un souvenir c’est autant un endroit qu’un moment. Le retour sur place ne sert qu’à stimuler le souvenir, souvent par contraste avec l’image que l’on avait gardé de l’endroit.
L’archivage, dans lequel s’incarne la mémoire, que l’humanité pratique depuis l’apparation des représentations graphiques et qui connaît une progression exponentielle depuis un siècle constitue aujourd’hui une véritable frénésie. Les archives seront notre tombeau. Les archives nous montreront combien nous nous répétons de génération en génération, combien les mêmes instincts transcendent les âges et se perpétuent à travers toi, lui, vous, nous, moi. Puique nous ne pouvons être éternels donnons-nous en l’illusion. Les archives et la mémoire sont l’illusion de l’éternité. Potentiellement nous pouvons être omniscient et omnipotent, tout savoir et tout faire. Je pense à La bibliothèque de Babel de Jorge Luis Borges. Archiver jusqu’à nous convaincre qu’il n’y a plus rien à inventer, que nous avons tout découvert et tout compris. Archiver pour essayer d’oublier (!) Sisyphe ou à tout le moins pour l’étouffer. Archiver jusqu’au désespoir. L’avenir est aux magiciens, à ceux qui accepteront de croire et donc de ne pas comprendre, aux humbles.
Il est aussi possible que je divague complètement…
Au coeur du danger. Le danger aurait donc un coeur ? Il doit être bien fatigué ce coeur-là. Il n’a sans doute jamais battu que la chamade. Est-il fébrile, anxieux ? A-t-il perpétuellement le besoin d’être rassuré ? Ou bien au contraire est-il fier et vaillant, toujours avide d’action et de péripéties ? Le danger fait preuve d’une vitalité constante et d’une rare assurance. Le coeur du danger a du mérite, il est sans doute le plus grand qui ait jamais existé. Ce n’est pas forcément là qu’on aurait pensé à le chercher.
S’imprégner de la culture d’un pays. Vous avez noté comme souvent cela commence par la nourriture. On s’imprègne tantôt généreusement tantôt avec circonspection l’intérieur de la bouche puis le système digestif et bientôt tout le corps. Des aliments nouveaux peuvent avoir des effets inattendus. Il me semble qu’à plus ou moins long terme un changement d’alimentation peut avoir des effets physiologiques importants dont je veux croire qu’ils peuvent emporter à leur tour des effets d’ordre psychologiques. Il y a également les nourritures spirituelles biens sûr mais je pense que s’imprégner de la culture d’un pays est une démarche beaucoup plus physique et donc moins intellectuelle qu’on ne le pense parfois. Il me semble que l’on s’imprègne plus profondément d’une culture à l’aide de nourritures terrestres et de rites qu’en lisant des livres.
Avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est résolumment avoir de sérieux problèmes d’équilibre avec un corps que surmonte une tête de cette taille et un centre de gravité en conséquence.
Nager dans le bonheur. C’est sans doute ce qui explique que l’homme ait du mal à trouver le bonheur et qu’il s’escrime sa vie durant à le trouver : il est un animal terrestre, son élément n’est pas l’eau, naturellement il ne nage pas.
Courir les jupons. Dès lors qu’on essaie on est confronté à cette question cruciale : qui porte encore des jupons ?
Rester de marbre. Ce n’est donné qu’aux statues et encore pas à toutes.
Mettre les petits plats dans les grands. C’est ce qui permet de distinguer celui qui range la vaisselle régulièrement de celui qui ne le fait jamais. Ce dernier fait l’inverse et c’est le bordel dans les placards.
Jouer au con. C’est extraordinaire de constater que même à ce jeu-là on rencontre des mauvais joueurs.
Rougir de plaisir. En fait c’était par élimination : bleu de froid, vert de rage, jaune ça fait un peu malade, violet ça fait un peu étouffé, orange ça fait carotte mais nous ne sommes pas des lapins… Rouge c’est sympa, ça réchauffe.