Façons d’parler

Au coeur du danger. Le danger aurait donc un coeur ? Il doit être bien fatigué ce coeur-là. Il n’a sans doute jamais battu que la chamade. Est-il fébrile, anxieux ? A-t-il perpétuellement le besoin d’être rassuré ? Ou bien au contraire est-il fier et vaillant, toujours avide d’action et de péripéties ? Le danger fait preuve d’une vitalité constante et d’une rare assurance. Le coeur du danger a du mérite, il est sans doute le plus grand qui ait jamais existé. Ce n’est pas forcément là qu’on aurait pensé à le chercher.

S’imprégner de la culture d’un pays. Vous avez noté comme souvent cela commence par la nourriture. On s’imprègne tantôt généreusement tantôt avec circonspection l’intérieur de la bouche puis le système digestif et bientôt tout le corps. Des aliments nouveaux peuvent avoir des effets inattendus. Il me semble qu’à plus ou moins long terme un changement d’alimentation peut avoir des effets physiologiques importants dont je veux croire qu’ils peuvent emporter à leur tour des effets d’ordre psychologiques. Il y a également les nourritures spirituelles biens sûr mais je pense que s’imprégner de la culture d’un pays est une démarche beaucoup plus physique et donc moins intellectuelle qu’on ne le pense parfois. Il me semble que l’on s’imprègne plus profondément d’une culture à l’aide de nourritures terrestres et de rites qu’en lisant des livres.

Avoir les yeux plus gros que le ventre. C’est résolumment avoir de sérieux problèmes d’équilibre avec un corps que surmonte une tête de cette taille et un centre de gravité en conséquence.

Nager dans le bonheur. C’est sans doute ce qui explique que l’homme ait du mal à trouver le bonheur et qu’il s’escrime sa vie durant à le trouver : il est un animal terrestre, son élément n’est pas l’eau, naturellement il ne nage pas.

Courir les jupons. Dès lors qu’on essaie on est confronté à cette question cruciale : qui porte encore des jupons ?

Rester de marbre. Ce n’est donné qu’aux statues et encore pas à toutes.

Mettre les petits plats dans les grands. C’est ce qui permet de distinguer celui qui range la vaisselle régulièrement de celui qui ne le fait jamais. Ce dernier fait l’inverse et c’est le bordel dans les placards.

Jouer au con. C’est extraordinaire de constater que même à ce jeu-là on rencontre des mauvais joueurs.

Rougir de plaisir. En fait c’était par élimination : bleu de froid, vert de rage, jaune ça fait un peu malade, violet ça fait un peu étouffé, orange ça fait carotte mais nous ne sommes pas des lapins… Rouge c’est sympa, ça réchauffe.

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