Archive pour août 2008

Ce qui va sans dire va mieux en le disant

Dimanche 31 août 2008

Attendre, c’est espérer. Sinon on n’attend pas.

L’amour est très surestimé, Brigitte Giraud

La chanson du dimanche

Dimanche 31 août 2008

Chaque dimanche (enfin, certains dimanches), une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveler.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Les vacances au bord de la mer, Michel Jonasz
extrait de Changez tout / 1975

Triptyque

Dimanche 31 août 2008

Je suis toujours réticent face à un concert d’éloges. Je crains, trop souvent à raison, une déception.

En outre, il y a un certain nombre de mes films favoris, puisque c’est de cinéma qu’il s’agit en l’occurrence, qui ne sont pas reconnus comme des chefs d’oeuvre.

Ce dernier critère est donc insuffisant, à lui seul, à me garantir que je serai conquis.

C’est donc non sans une certaine appréhension mêlée de scepticisme que je suis allé voir trois films différents cet été : The dark knight, Wall-E et Le silence de Lorna.

Je dois reconnaître que je n’ai pas été déçu, bien au contraire.

Je n’avais pas été emballé par le précédent Batman tourné par Christopher Nolan, Batman begins.

Avec cette seconde tentative, Christopher Nolan réussit un coup de maître.

The dark Knight réussit à dépasser le genre pourtant très typé du film de super-héros.

Bien sûr, on retrouve les caractéristiques du genre : nombreux effets spéciaux, combats, poursuites, gadgets, lutte du bien contre le mal, etc

Seulement, le film va plus loin que tous ses prédécesseurs du genre.

Le scénario très riche multiplie les rebondissements mais aussi les questions et les dilemmes auxquels le spectateur peut difficilement échapper.

Le film prend ses distances avec le manichéisme de la production américaine habituelle ce qui est particulièrement bienvenue s’agissant des aventures de Batman, héros particulièrement sombre.

La cerise sur le gâteau est l’interprétation exceptionnelle du Joker par Heath Ledger qui donne au film son éclat mais aurait été insuffisante à elle seule à en faire une telle réussite.

A la manière de l’album OK Computer de Radiohead, ce film m’a donné l’impression de regorger de détails, de coins sombres et d’angles morts à découvrir au fur et à mesure de plusieurs visions/auditions, comme si le film pouvait renouveler à chaque fois.

Ce qui m’a bluffé dans Wall-E, le dernier opus des studios Pixar, c’est l’animation des deux robots.

Les deux personnages principaux qui sont donc deux robots à l’aspect très vaguement humanoïde (particulièrement pour Eve) possèdent des visages qui se résument à une paire d’yeux ou plutôt un regard chacun.

J’ai été époustouflé par l’expressivité des deux robots qui passe essentiellement à travers leurs regards, sans dialogue.

Le silence de Lorna des frères Dardenne est très touchant pour le personnage de Lorna et l’interprétation d’Arta Dobroshi et de Jérémie Rénier.

Je ne peux pas m’empêcher de penser que leurs films sont toujours plus proches de la réalité que de la fiction.

Une réalité très dure qu’ils présentent dans toute son humanité avec ses ombres et ses lumières.

Repas de famille

Dimanche 10 août 2008

Je ne peux plus passer l’aspirateur, j’ai le coeur qui s’emballe.

***

Il m’a appelé, il m’a dit… je m’en suis toujours souvenu… comment est-ce qu’il m’a dit déjà ?

La chanson du dimanche

Dimanche 10 août 2008

Chaque dimanche (enfin, certains dimanches), une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveler.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Manon, Whiskybaba
extrait de Le mystère de la table à repasser / 2008

My choice

Dimanche 10 août 2008

The Stupidity Surplus had been beaten into second place by the news that the militant wing of the no-choice movement had been causing trouble in Manchester. Windows were broken, cars overturned and there were at least a dozen arrests. With a nation driven by the concept of ‘choice’, a growing faction of citizens who thought life was simpler when options were limited had banded together into what they called the ‘no-choicers’ and demanded the choice to have no choice. Prime Minister Redmond Van de Poste condemned the violence but explained that the choice of ‘choice’ ovre ‘just better services’ was something the previous administration had chosen, and was thus itself a ‘no-choice’ principle for the current administration. Alfredo Traficcone, MP, leader of the opposition ‘Prevailing Wind’ party, was quick to jump on the bandwagon, proclaiming that it was the inalienable right of every citizen to have the choice over whether they had choice or not. The no-choicers had suggested that there should be a referendum to settle the matter once and for all, something that the opposition ‘choice’ faction had no option but to agree with. More sinisterly, the militant wing known only as NOPTION were keen to go farther, and demanded that there should be only one option on the ballot paper - the no-choice one.

First among sequels, Jasper Fforde

La chanson du dimanche

Dimanche 3 août 2008

Chaque dimanche (enfin, certains dimanches), une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveler.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Des bouts de moi, Jean-Jacques Goldman
extrait de Entre gris clair et gris foncé / 1987