Il fait chauuuudddd… trop chaud, beaucoup trop chaud… le béton exhale encore cette cuisante journée durant laquelle je n’ai pas bougé par conviction climatique. J’en ai profité pour faire un truc qui traînait (rien que de très classique, soit !) : j’avais une offre pour avoir une coque de portable personnalisée pour 1 € (!!!). Restait à trouver L’image. C’est chose faite. Ca m’a pris un peu de temps mais je suis assez content. Bien sûr je les avais (j’ai mélangé deux images dans le mixer photoshop) sous les nez mais il a fallu que je laisse ça décanter au fond de ma tête pendant quelques semaines.
Ce phénomène de décantation est très fréquent chez moi mais pas toujours pratique, notamment quand je dois faire des choses en temps limité et d’une seule traite (genre note de synthèse…).Bien sûr quand j’y réfléchis il y a mille autre choses qui restent en attente mais cette affaire est achevée (je n’ai plus qu’à guetter le facteur… je m’aperçois que je ne le connais pas : soit je suis occupé et je pars avant qu’il arrive, soit je peux dormir et je dors) et je suis content d’avoir mené ne serait-ce qu’une chose à terme.
Demain… je verrai bien.
Pendant les vacances j’ai lu un livre de Kate Atkinson intitulé <i>Sous l’aile du bizarre</i>. Un bouquin un peu foutraque qui m’a bien plu. Plusieurs récits se mêlent avec habileté, mais on n’est pas chez Lelouch hein ! Il n’y a qu’un film de Claude Lelouch que j’aime bien : <i>Un homme et une femme</i>. C’est un de mes films préférés. Pour pleins de petites choses. On aime toujours à quelques de pleins de petites choses. Il y a Trintignant, Pierre Barouh, sa musique, les voitures, l’époque, la mer, quelques répliques. Je ne suis pas spécialement fan d’Anouk Aimée mais je dois reconnaître qu’elle est parfaite dans ce film.
Ah… la scène où Trintignant remonte de Monte-Carlo à Paris, de nuit, après le télégramme d’Anouk Aimée, en cogitant durant tout le voyage. Il sait mais il est loin, il se précipite vers elle et pourtant il a le trac. C’est un très beau moment, celui que tout le monde veut vivre, celui qui est le plus fort, pris entre les courants contraires du désir et de la peur. On n’est plus seul mais on n’est pas vraiment deux. Il arrive alors qu’on succombe encore à la peur. Je crois que le désir est le fil, parfois ténu, qui relie ces deux sentiments, je dirais même sensations, profondément opposés que sont l’amour et la peur. Je ne crois pas que le négatif de l’amour soit la haine mais la peur. La haine n’est bien souvent que le fantôme de l’amour. Les blessures dans lesquelles la haine prend racine ne peuvent la plupart du temps avoir été causées que par quelqu’un à qui l’on a l’on tenait beaucoup.
Pourtant l’amour et la peur sont solubles l’un dans l’autre…
Lorsque je suis lancé j’ai un tas d’idées qui me viennent simultanément par association, beaucoup plus vite que je ne tape, écrit ou parle. J’ai une fâcheuse mais profonde tendance à me disperser.
Bonne nuit, je vais faire un peu le tri…