Au coeur de la nuit
Mardi 30 janvier 2007Recroquevillée dans un nid d’or, Danaé dort.
Ni la nuit ni le drap ne recouvre son corps.
Quand je ferme les yeux j’aimerais avoir l’heur
de pouvoir m’endormir la tête sur son coeur.
Recroquevillée dans un nid d’or, Danaé dort.
Ni la nuit ni le drap ne recouvre son corps.
Quand je ferme les yeux j’aimerais avoir l’heur
de pouvoir m’endormir la tête sur son coeur.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Le baiser, Alain Souchon
extrait de Au ras des pâquerettes / 1999
Il y a des vérités à la lumière desquelles on vit comme à celle du jour.
Elles éclairent le monde avec évidence, font briller les saillies et bordent les ombres.
Dieu sait comment on pressent que cette lumière a une source et pourquoi on lève la tête pour la chercher des yeux.
Nul ne peut impunément défier la lumière du regard.
Mais après que les larmes ont séché, le goût du sel nous garde de l’étreinte des illusions sombres ou éclatantes décrites par cette cruelle clarté.
Je voulais simplement te dire que j’avais vraiment eu envie de croire que nous pouvions partager quelque chose et que je m’étais emballé.
Je t’ai accompagnée à travers les jardins du Palais Royal pour rester quelques minutes de plus avec toi.
Je savais que je m’éloignais du métro mais je ne voulais pas y retourner.
Lorsque nous nous sommes séparés de l’autre côté des jardins, tu m’as dit que tu retournais à l’agence de voyages qui était à droite.
Je suis parti à gauche pour retrouver la station de métro que je savais à côté du café où je venais de te dire que j’avais eu de la peine.
Lorsque j’ai croisé la rue où tu allais je t’ai appelée.
Tu faisais justement demi-tour.
Je sentais bien pourtant que nous avions plus de chemin à faire ensemble.
Mais pas en même temps.
Bon, il faut faire de la place, ils ont téléphoné pour dire qu’ils livraient la banquise après demain.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Wild is the wind, David Bowie
extrait de Station to station / 1976
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Letting go, Paul McCartney & Wings
extrait de Venus and Mars / 1975
Petite phase obsessionnelle depuis une semaine où, en dehors de la radio, je n’ai écouté que cette chanson en boucle.
Je n’ai rien eu envie d’écouter d’autre.
Je crois qu’il y a quelque chose de rassurant dans la répétition de cette poignée de minutes qui passent et repassent encore comme une caresse.
La chanson me semble compressée, les cuivres ne brillent pas autant qu’ils le pourraient. Cela donne la sensation de plein et d’arrondi d’une émotion contenue.