Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Since I’ve been loving you, Led Zeppelin
extrait de Led Zeppelin III / 1970
Dans ce morceau, j’ai l’impression d’entendre la guitare de Jimmy Page véritablement sangloter.
Quand je vois le nombre d’appareils qui sont branchés ici ou bien le nombre de ceux portables qui se rechargent sur le secteur et que je peux emmener avec moi quand je me déplace, parfois, je me dis que je devraispouvoir faire fortune en vendant des prises multiples.
D’ailleurs rien qu’ici il y en a sur pratiquement toutes les prises.
Je serai curieux de savoir quelle a été l’augmentation du volume des ventes de prises multiples sur les quinze dernières années.
J’ai cru un instant avoir subreptiscement glissé dans une dimension parallèle (celle de Thursday Next peut-être où j’irai volontiers faire un tour) en lisant dans un journal scientifique ce passage d’un article intitulé Toilettes publiques - L’injustice faite aux femmes se fondant notamment sur la très sérieuse ” théorie mathématique des queues “ :
Pour Jack Sim, qui préside l’Organisation mondiale des toilettes, dont le siège est à Singapour, l’explication est plutôt d’ordre historique : ” Auparavant, les femmes ne sortaient pas aussi souvent et devaient rester à la maison pour s’occuper des enfants et des tâches ménagères. Dans ce cas, 5 toilettes pour les femmes contre 8 pour les hommes étaient suffisantes. Aujourd’hui, la société a changé, mais les normes de construction actuelles datent de cette époque. “
J’étais tellement dubitatif qu’après avoir vérifié qu’il ne s’agissait pas d’un numéro du mois d’avril, j’ai vérifié sur le net.
Phénomène encore plus curieux, j’ai découvert que cette organisation célébrait le World toilet day chaque année le 19 novembre, c’est à dire aujourd’hui.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
1ère Gymnopédie - Lent et douloureux, composée par Erik Satie (1888)
interprétée par Aldo Ciccolini
La semaine dernière on me faisait l’observation suivante : tu dois déjà en être conscient (tu l’aurais pas fait exprès, d’ailleurs ?), mais c’est vraiment frustrant de ne pas savoir à quelle-s catégorie-s appartient le morceau du jour !A l’origine, j’avais pensé ne proposer des morceaux que la première catégorie.
Puis j’ai trouvé que c’était à la fois trop intime (ça ne m’apparaît pas évident en l’écrivant mais c’est ce que j’ai ressenti) et trop restrictif. J’ai voulu aussi raconté une petite histoire à chaque fois.
Mais en ce moment j’ai beaucoup de travail et j’ai la flemme.
Dans ces circonstances, j’ai finalement adjoint les deux autres catégories.
Avec cet ajout il me fallait classer le morceau proposé sauf à refuser de faire ce choix.
D’une part, parce que j’étais ennuyé de devoir le faire. D’une certaine manière, cela me faisait perdre l’intérêt des catégories supplémentaires.
D’autre part, parce qu’il me semblait que la plupart des morceaux entreraient dans au moins deux des catégories.
Je connais la 1ère Gymnopédie d’Erik Satie depuis que je suis enfant, peut-être même avant la naissance de Calliope.
C’est un des morceaux que mon père répétait lorsqu’il a pris des cours de piano.
C’est sans doute cet écho lointain qui fait que c’est un de mes préférés.
Je suis déjà passé aux adresses auxquelles Erik Satie a vécu à Arcueil et à Montmartre mais pas à celle d’Honfleur.
C’est donc un morceau qui me fait frissoner et qui me rappelle.
On me souffle que le slogan : J’arrive à tout faire seul, imaginez comme ce sera facile à deux ! pourrait avoir du succès en précisant qu’il s’agit des tâches domestiques.
J’hésite, je pourrais peut-être envisager une campagne d’affichage…
- Je ne sais rien faire avec mes doigts de pieds.
- Moi je sais faire mes lacets mais, en fait, ça ne sert à rien parce que mes pieds sont toujours dans mes chaussures au moment où ce serait utile.
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Les taches de rousseur me font toujours penser à ces quelques paroles d’une chanson de Charles Aznavour :
Kate, Kate avait mille trésors
Et des taches de rouille agrémentaient son corps
Comme si ses parents l’avaient laissée dehors
Trop longtemps sous la pluie… le bonheur est fragile.