Archive pour la catégorie 'Musique & Chanson'

Green grass (as long as Summer lasts)

Samedi 19 juillet 2008

Green grass, reprise de Tom Waits par Cibelle

Belle interprétation et belles images.

A Stereophonic Sound Spectacular

Dimanche 8 juin 2008

Hooverphonic ne vient que rarement en France.

C’est donc avec une certaine excitation que je me suis rendu à la Maroquinerie hier soir pour assister à leur concert.

Je n’ai pas été déçu.

La première partie assurée par un DJ, Jerboa, avait un petit côté surréaliste puisqu’il a mixé devant une salle en majorité assise par terre, ce qui n’est probablement pas la situation la plus fréquente.

Le groupe, Alex Callier, Raymond Geerts et Geike Arnaert en avant scène épaulés de trois autres musiciens, a ensuite entamé un concert qui me paraissait un peu court avant les deux rappels ajoutant sept morceaux supplémentaires !

Après une introduction avec les deux premiers titres du dernier album, ils nous ont promenés dans leur répertoire en offrant des versions plus ou moins revisitées de titres plus anciens avec toujours pour fil directeur la voix magnifique de Geike Arnaert.

Alex Callier assurait avec le public un dialogue décontracté et enjoué qui a notamment conduit à une interprétation reggae de 2Wicky (je crois).

Pour ma part, j’ai particulièrement apprécié une version amphétaminée de No more sweet music.

Lorsque Mad about you s’est achevée j’ai pensé comment terminer autrement un concert en France ? tout en regrettant qu’ils n’aient pas interprété Vinegar and salt.

J’ai à peine eu le temps d’apercevoir Raymond Geerts échanger sa guitare sèche contre sa Gretsch dans la pénombre que l’introduction de Vinegar and salt balayait mes regrets et la crainte collective d’une fin (toujours) prématurée.

Enfin, ils ont pris la salle par surprise en plaquant les paroles de Sometimes sur les deux fameuses mesures d’Imagine de John Lennon.

J’ai passé un très bon moment à ce concert envoûtant mais sans forfanterie qui me laissera un agréable souvenir.

L’écho sibyllin des associations libres…

Mardi 14 novembre 2006

Amis,
A quoi sert d’aimer
S’il faut le dire
Le répéter
S’il faut l’écrire.

Qu’est-ce qui m’a fait penser à cette chanson de Gérard Manset au cours de cette journée…?

A quoi tu penses ?

Dimanche 5 novembre 2006

Les taches de rousseur me font toujours penser à ces quelques paroles d’une chanson de Charles Aznavour :

Kate, Kate avait mille trésors
Et des taches de rouille agrémentaient son corps
Comme si ses parents l’avaient laissée dehors
Trop longtemps sous la pluie… le bonheur est fragile.

Les hommes peuvent être…

Mardi 24 janvier 2006

Autour de Lucie

La fleur et le colibri

Jeudi 19 janvier 2006

Pierre Barouh


Appartenir

Mercredi 31 août 2005

Le mythe occidental de l’indépendance s’oppose aux mythes de l’appartenance, et le conflit entre ces deux aspirations contraires est difficile à surmonter.

[…]

Ce refus légitime de la dépendance mène aujourd’hui à la peur d’aimer par crainte de se dépersonnaliser : “Si par malheur je l’aime, je ferai ce qu’il voudra.” Fuyons donc ceux qu’on aime pour garder toute notre indépendance. Restons libres… et seuls. Voilà ce qu’on entend trop souvent en psychothérapie, de la part de jeunes gens beaux, intelligents, diplômés, et tellement seuls que rien dans leur vie quotidienne ne peut prendre sens ni valeur.

[…]

…, ceux qui craignent d’appartenir sont ceux qui en ont le plus grand désir. Mais honteux de leur propre désir, ils luttent contre lui et affirment trop fort leur indépendance.

[…]

L’indice le plus évocateur de cette désagrégation affective est peut-être bien l’érosion du sentiment de jalousie en cette fin de siècle.

[…]

Les grandes souffrances qui peuvent délabrer à jamais une vie affective ne se rencontrent que chez ceux qui connaissent la passion : “Je suis prête à lui appartenir totalement, comme je veux qu’il m’appartienne.” En cas d’infidélité, la souffrance sera immense. Cette manière d’aimer s’atténue chez les jeunes qui, ne voulant appartenir qu’à eux-mêmes, tolèrent l’instabilité des corps et des couples.

Les nourritures affectives, Boris Cyrulnik, 1993

Mon doudou, mon chéri
Mon amour
Mon amant, mon mari
Mon toujours
Des mots si doux
Mais qui m’effraient parfois
Je ne t’appartiens pas
Des mots si chauds
Mais à la fois si froids
Je n’appartiens qu’à moi.

Appartenir, Jean-Jacques Goldman, 1987

North

Mardi 8 mars 2005

J’aime beaucoup cette chanson d’Elvis Costello que l’on peut écouter avec la radio :

The East has that Englishmen
And the rising sun
The West has the open plains
And how they were won
On Independence Day
For all it’s worth
You can ring those southern belles
I’m going
North

Up were the rushing rivers run and salmon leap
I could even get there in my sleep
Give me the ice and snow
Time to go…
North

So run up a banner and we’ll stand underneath
You gave me a starry flag
For one with a leaf
I’m on the borderline
I jump back and forth
There’s nothing to stop me now
I’m heading…
North

Up where the polar bears and moose and geese will play
And some of them address you en français
Give me the ice and snow
Time to go…
North

And so I must leave you all
Alas and alack
And though we are parting now
I’ll always come back
So as the compass points
That’s where I’ll be
But if you could only see
The perfection of…

North
It’s something I will always carry in my heart
A place when dreams begin and life can start
Who cares what people know?
Let me go…
North

Je l’ai dans la tête

Mardi 1 février 2005

Belinda par Claude François.

Il faut que je vous chante pour oublier
Une étoile filante qui m’a quitté
Vous pouvez m’aidez à la trouver

Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda

Ça fait dix fois qu’elle s’en va et qu’elle revient
C’est elle qui fait mon coeur et qui défait mon coeur de ses mains
Si vous la voyez
Vous la reconnaitrez

Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda

Je devrais en avoir l’habitude
Et l’attendre comme je l’ai fait souvent
Mais j’entends crier ma solitude
Je l’appelle et ma voix tombe dans le vent

Elle est dans mon sommeil comme une fleur
Un soleil sans soleil et sans chaleur
Vous pouvez m’aider à la trouver

Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda

Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda

Elle a les yeux bleus Belinda
Elle a le front blond Belinda

Le sens des rivières

Jeudi 30 décembre 2004

J’aime les hommes qui sont c’qu’ils peuvent,
Assis sur le bord des fleuves.
Ils regardent s’en aller dans la mer
Les bouts d’bois, les vieilles affaires,
La beauté d’Ava Gardner.

[…]

J’aime les regretteurs d’hier
Qui trouvent que tout c’qu’on gagne, on l’perd,
Qui voudraient changer le sens des rivières,
Retrouver dans la lumière
La beauté d’Ava Gardner.

Alain Souchon

Il y a des types comme ça qui me plaisent, qui me sont sympathiques. Un peu parce qu’ils étaient avec nous dans la voiture quand on partait en vacances, qu’on les entendait sur le manège ou simplement dans le salon, sans doute. Mais aussi parce qu’au-delà des chansons ou autres je suis sensible à leur charme. Bien sûr je ne les connais pas, peut-être qu’en chair et en os à la place du passager ils me plairaient moins, mais c’est pas grave, c’est pas le cas.

La beauté d’Ava Gardner est extraite de l’album Ultra Moderne Solitude que j’ai toujours aimé.