- Le décret du 2 novembre 1877 relatif aux poursuites à exercer contre tout Français qui se sera rendu coupable en Belgique de délits et de contraventions en matière forestière, rurale et de pêche ;
- La loi du 11 juillet 1906 relative à la protection des conserves de sardines, de légumes et de prunes contre la fraude étrangère ;
- La loi du 9 août 1930 concernant les tromperies sur l’origine des noix ;
- La loi du 4 juillet 1931 relative au commerce de la chicorée ;
- Les lois des 21 juillet 1932 et 30 juin 1935tendant à compléter l’article 1er de la loi du 4 mars 1928 sur les sirops et liqueurs de cassis ;
- La loi du 28 janvier 1935 tendant à la répression des fraudes sur le guignolet ;
- Les décret-lois du 30 octobre 1935 et 25 août 1937 ainsi que les lois des 14 novembre 1936, 30 mars 1938 et 18 mars 1939 portant réglementation de la vente par camions-bazars ;
- La loi du 6 décembre 1928 relative à la réglementation de l’abattage du châtaignier.
Chaque dimanche (enfin, certains dimanches), une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveler.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
On my shoulders, The dø
extrait de A mouthful / 2008
Je crois que j’ai racheté et relu Clair de femme de Romain Gary.
Je relis très rarement un livre. En général parce que je ne me souviens pas l’avoir déjà lu.
Je connaissais l’histoire de toutes façons car j’avais vu le film de Costa-Gavras avec Romy Schneider et Yves Montand.
Ce passage a particulièrement retenu mon attention, cette fois :
- Je veux savoir pourquoi on n’a pas de problèmes de couples, bon sang !
- Il y a des mauvaises rencontres, c’est tout. A moi aussi, ça m’est arrivé. A toi aussi. Comment veux-tu distinguer le faux du vrai, quand on crève de solitude ? On rencontre un type, on essaie de le rendre intéressant, on l’invente complètement, on l’habille de qualités des pieds à la tête, on ferme les yeux pour mieux le voir, il essaie de donner le change, vous aussi, s’il est beau et con on le trouve intelligent, s’il vous trouve conne, il se sent intelligent, s’il remarque que vous avez les seins qui tombent, il vous trouve de la personnalité, si vous commencez à sentir que c’est un plouc, vous vous dites qu’il faut l’aider, s’il est inculte, vous en avez assez pour deux, s’il veut faire ça tout le temps, vous vous dites qu’il vous aime, s’il n’est pas très porté là-dessus, vous vous dites que ce n’est pas ça qui compte, s’il est radin, c’est parce qu’il a eu une enfance pauvre, s’il est mufle, vous vous dites qu’il est nature, et vous continuez ainsi à faire des pieds et des mains pour nier l’évidence, alors que ça crève les yeux et c’est ce qu’on appelle les problèmes du couple, le problème du couple, quand il n’est plus possible de s’inventer, l’un l’autre, et alors, c’est le chagrin, la rancune, la haine, les débris que l’on essaie de faire tenir ensemble à cause des enfants ou tout simplement parce qu’on préfère encore être dans la merde que de se retrouver seule. Voilà. Dors. Bon, maintenant, je me suis fait tellement peur que je ne vais pas pouvoir dormir. Allume un peu, que je te regarde pour me rassurer. Ouf. C’est bien toi.
Je me suis alors souvenu que l’on devait cette phrase à Romain Gary :
Sans imagination, l’amour n’a aucune chance.
J’ai également relevé ce deuxième passage :
Aimer est la seule richesse qui croît avec la prodigalité. Plus on donne et plus il vous reste.
Sinon, ce week-end, au cours de mes pérégrinations, j’ai lu sur une palissade :
L’utopie ce n’est pas l’irréalisable, c’est l’irréalisé.