La chanson du dimanche

Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Matrice, Gérard Manset
extrait de Matrice / 1989

Il fallait l’écrire celle-ci. J’ai l’impression que c’est une chanson qui touche plus facilement les hommes.

J’avais noté dans un coin le mot baïne cette semaine, mais je n’ai pas trouvé le temps ni le courage d’écrire autre chose.

Je connais le phénomène sous le nom de bâche pour me l’être fait expliquer dans la Manche.

C’est la sensation, telle que je l’imagine, que j’ai eue il y a quelques jours.

Je me suis senti aspiré d’un seul coup au large, arraché au calme apparent de ma petite dépression sur la grève, presque dans un demi-sommeil, surpris de me réveiller au large.

Il ne s’est pourtant rien passé de particulier.

Je suis seulement un peu plus fatigué.

Cette période de l’année est toujours celle où je suis le plus fatigué.

Ce sont peut-être ces nuits trop longues que je devrais entièrement consacrer à dormir.

Décembre 2006 est entamé et je me demande ce que j’ai fait cette année.

Ce n’est pas tout à fait ça.

Je réalise que je n’ai eu aucune relation sentimentale cette année, sexuelle non plus d’ailleurs mais c’est le côté sentimental qui me tracasse.

D’ailleurs ce qui me fait envie en ce moment, ce ne serait pas de coucher mais seulement de pouvoir me faire câliner une petite heure.

Bon, évidemment, après, de fil en aiguilles… on ne sait jamais.

Je ne peux même pas écrire que ce soit une envie irrépressible. Si c’était le cas, je ne perdrais pas de temps à l’écrire.

Je me demande, et encore après ?

Et puis je pense à la chanson de Miossec sur son dernier album : Trente ans c’est peut-être le moment de s’enfuir…

Je me suis mis à courir depuis quelques temps, en groupe, notamment là où je marche d’habitude, seul.

S’enfuir, ce n’est pas nécessairement détaler à toute allure.

C’est peut-être aussi poursuivre le même chemin d’une autre façon.

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