Archive pour octobre 2006

Il ne restera bientôt plus que JC pour re-sauver la République…

Mardi 31 octobre 2006

Un petit montage un peu facile, comme souvent avec ce genre d’exercice, mais que l’on gagnera à garder en mémoire durant les prochains mois.

Je regresse à mesure que l’automne progresse

Lundi 30 octobre 2006

J’ai soudain un souvenir ému en repensant aux pyjamas en éponge de mon enfance.

Je me demande pourquoi il n’y en a pas pour les adultes aussi.

Au bord de l’automne

Dimanche 29 octobre 2006

une petite promenade à la campagne

La chanson du dimanche

Dimanche 29 octobre 2006

Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

The show must go on, Queen
extrait de Innuendo / 1991

La chanson du dimanche

Dimanche 22 octobre 2006

Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Hallelujah, Jeff Buckley
extrait de Grace / 1994
(Reprise de Leonard Cohen)

Les vendredis d’Auctobre

Dimanche 22 octobre 2006

L’automne a toujours été la saison que j’aimais le moins.

C’est la saison de la rentrée.

Les belles journées que l’on peut encore glaner ne suffisent pas à faire oublier que l’on s’enfonce inexorablement dans le froid et la nuit. L’automne prend d’ailleurs fin durant la plus longue nuit de l’année, le solstice d’hiver.

L’automne est une saison mélancolique. Seulement je crois que je m’autosuffis en mélancolie, je n’ai pas besoin d’apport extérieur, comme d’autres peuvent prendre parfois des compléments en fer ou en magnésium.

L’automne, c’est un long dimanche.

Mais puisqu’il y a autant d’automne par an que de dimanche par semaine, c’est à dire un, il faut faire avec. Finalement, un, c’est pas énorme.

Je m’applique alors à mettre en exergue les bons côtés de l’automne par une campagne de propagande dont je suis à la fois l’instigateur et la cible.

L’automne c’est le retour de l’envie de se réchauffer : au soleil, sous la couette remise en position hiver c’est à dire double, en buvant un truc chaud, en trouvant un corps un peu accueillant ou en se laissant trouver, en se mettant au coin du feu, en gardant les mains sous l’eau chaude, en s’enveloppant dans un grand manteau, en prenant un bain, etc

L’automne annonce le retour sur la table de tous ces plats riches particulièrement fromages dont le goût m’était un peu passé avec les chaleurs estivales : pot au feu, cassoulet, raclette, fondue, mont d’or, tartiflette… Une petite poêlée de champignons aussi… C’est la saison de la Belle de Boskoop, la meilleure pomme pour faire des tartes…

L’automne qui recroqueville et impose un retour sur moi-même est une période d’introspection qu’il m’appartient d’utiliser à bon escient et de faire fructifier (hum, il n’est jamais trop tôt pour prendre de bonnes résolutions).

Contrairement aux apparences, le temps ne ralentit pas en automne. Ce n’est qu’une illusion probablement liée à cette sensation d’engourdissement, comme si on voulait se retenir de tomber à la manière d’une feuille quelconque.

En automne, ça ne change pas, le meilleur moment de la semaine est le vendredi soir quand le week-end me tend les bras.

Vendredi soir, justement, j’ai marché une partie du chemin pour rentrer à la maison.

Je suis passé par la rue Cambon ralliant le carrefour de l’Olympia au Jardin des Tuileries. Cette petite voie aussi chic que discrète abrite quelques unes des vitrines les plus luxueuses de Paris et l’entrée du personnel du Ritz. Tout y respire le luxe et la richesse : les vêtements, les gestes, les parfums.

Cette rue comme quelques autres autour du Faubourg Saint Honoré et leur population me paraissent exotiques.

Plus tard, en marchant sur les bords de la Seine, j’ai pensé à Tomasi qui disait dans Le péril jeune de
Cédric Klapisch
que ce qui serait bien ce serait d’avoir le temps.

J’essaye d’épargner du temps. Contre toute attente, marcher ainsi, c’est une façon pour moi de prendre du temps .

Depuis la rentrée, mes week-ends d’inactivité se succèdent. J’ai l’impression d’avoir du temps.

Seulement voilà, le temps ne se thésaurise pas.

Je crois que j’ai dépassé ma quantité nécessaire de temps passé seul. Au-delà, c’est un peu de temps gâché, un peu de temps perdu.

Sur le pont des Arts puis sur les quais jusqu’à Saint Michel, je regarde les musiciens, les pique-niqueurs et les amoureux courageux qui résistent aux premières fraîcheurs et puis aussi ceux qui ne rentreront nulle part lorsqu’il fera trop froid pour rester dehors.

Sous l’arche sombre du pont Saint Michel, je découvre un homme qui a dressé son pupitre et qui répéte à la flûte traversière.

Je me demande si quelqu’un l’entend au-dessus, dans le brouhaha de la circulation.

Je passe l’énorme porte blindée étanche comme celle d’un sous-marin de l’entrée du métro qui est en contrebas du quai des Grands Augustins pour rentrer chez moi.

Sur le quai où j’attends le train, il y a une jeune femme qui tient un cactus dans un petit pot blanc.

Le vendredi précédent, j’avais seulement marcher plus longtemps en passant par des rues où l’on croise moins de monde. Curieusement, l’institut médico-légal n’attire pas les foules.

Il y a trois vendredis, j’ai failli oublier que j’allais voir An Pierlé & White Velvet en concert au Café de la Danse.

Un très bon moment, surtout quand j’ai eu commencé à sécher. En effet, il est tombé des trombes d’eau pendant que je faisais la queue dehors sans parapluie en attendant que les ouvreurs réalisent que c’était également le cas de la majorité des autres personnes.

Quand je suis enfin parvenu à rentrer dans la salle, j’ai réussi à trouver une place assise. Au même endroit que pour le dernier concert que j’étais venu voir d’ailleurs.

Je sentais l’eau dégouliner lentement du sommet de mon crâne jusqu’à mes chaussures en me demandant si je devais enlever tout de suite ma veste que la pluie avait traversé ou bien attendre un peu lorsque j’ai eu l’impression que l’eau venait de plus haut que ma tête.

Effectivement, l’eau venait du plafond qui ne présentait manifestement pas toutes les qualités d’étanchéité que j’en attendais.

C’est ainsi que je me suis levé et que j’ai assisté au concert debout devant la scène, ma veste sur le bras.

Le concert était vraiment bien quoiqu’un tout petit peu court.

J’ai particulèrement apprécié le registre étendue dont le groupe a fait la démonstration, des chansons les plus éthérées aux plus énergiques dont notamment deux reprises aussi réussies qu’inattendues de The days of Pearly Spencer de David McWilliams (son unique tube qui est resté un classique des années 60) et C’est comme ça des Rita Mitsouko. En revanche, pas de Il est cinq heures Paris s’éveille de Jacques Dutronc dont An Pierlé avait fait une reprise originale sur son précédent album et que tout le monde attendait.

J’aime beaucoup le Café de la Danse qui est parmi les plus petites salles de Paris et par conséquent celles où l’on est le plus près des artistes.

J’ai rarement l’occasion d’être à moins d’un mètre de la chanteuse assise au bord de la scène.

Le volume du son est parfaitement supportable et on ne ressort pas complètement sourd.

De plus, à quelques pas de la salle, sur le chemin du métro, il y a un bon restaurant japonais où je ne suis toutefois pas allé dîner car j’étais seul.

Je déteste manger seul au restaurant.

La chanson du dimanche

Dimanche 15 octobre 2006

Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :

qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.

qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.

qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.

Les mots bleus, Christophe
extrait de Les mots bleus / 1974

Jeudi 12 octobre 2006

A propos de transpercement

Sur la route

Lundi 9 octobre 2006

J’arrête pas de relire la carte. Mais je ne sais pas où je suis.

J’ai envie d’écraser la pédale de frein à pieds joints. Mais j’ai peur de réaliser que j’étais déjà arrêté.

Dimanche 8 octobre 2006

La consolation (suite)

J’ai lu dans une note de page de L’amour et l’occident de Denis de Rougemont, ouvrage sur lequel je devrai revenir ultérieurement :

Consoler vient de consolari formé de cum et de solus (qui veut dire proprement : entier). Consoler signifie donc étymologiquement : rendre entier.

Après quelques recherches rapides, il apparaît que cette étymologie est celle donnée par le Littré.

Il semble donc que j’étais sur la bonne voie en parlant de satisfaction.