Archive pour juin 2004

Une pause s’impose

Mercredi 30 juin 2004

Si comme moi vous n’en pouvez plus d’attendre les vacances, allez donc vous amuser un peu avec les Looney tunes.

Soldes

Mardi 29 juin 2004

Vous avez un million d’euros à dépenser ? Vous souhaitez acheter un chose qui ne vous soit utile que pour vous permette de vous distinguer ? Avez-vous pensé à un portique à conteneurs ?

Pariscinéma

Mardi 29 juin 2004

http://www.pariscinema.org

Le festival Pariscinéma se déroule dans une pléïade de salles parisiennes jusqu’au 13 juillet prochain.

L’occasion de voir ou de revoir une multitude de films sur grand écran.

Le site est bien réalisé. Il propose notamment une option très pratique mon programme perso qui permet de faire sa sélection parmi tous les films du programme, de la communiquer à d’autres et même de recevoir un rappel par mail 24 ou 48 heures avant la séance.

Mon emploi du temps ne me permettra pas de voir tout ce que je voudrais, en particulier les films de Claude Sautet (mais j’ai d’autres projets autrement agréables), et je serai même surpris de voir le quart de ma maigre sélection mais peu importe, je recevrai peut-être un rappel à un bon moment.
Mon programme perso :

Mercredi 7 juillet 2004

18h10 : Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, Donn A. Pennebaker, L’Entrepôt (14ème)

20h10 : Spinal Tap (This is Spinal Tap), Rob Reiner, L’Entrepôt (14ème), présenté par Marie-Pierre Boniol (programmatrice Rock)

22h10 : Velvet Goldmine, Todd Haynes, L’Entrepôt (14ème)

Jeudi 8 juillet 2004

20h : La Règle du jeu (The Rules of the Game), Jean Renoir, Archipel-Paris Ciné (10ème)

22h : La Règle du jeu (The Rules of the Game), Jean Renoir, Archipel-Paris Ciné (10ème)

22h10 : Mean Streets, Martin Scorsese, L’Entrepôt (14ème), présenté par Serge Grunberg (critique et écrivain)

Vendredi 9 juillet 2004

17h : Un taxi mauve, Yves Boisset, Studio 28 (18ème), présenté par Yves Boisset (sous réserve)

Samedi 10 juillet 2004

14h : Un singe en hiver, Henri Verneuil, Le Saint-Germain-des-Prés (6ème)

16h : Un singe en hiver, Henri Verneuil, Le Saint-Germain-des-Prés (6ème)

18h10 : Spinal Tap (This is Spinal Tap), Rob Reiner, L’Entrepôt (14ème), présenté par Marie-Pierre Boniol (programmatrice rock)

20h10 : Velvet Goldmine, Todd Haynes, L’Entrepôt (14ème)

Dimanche 11 juillet 2004

14h : Chantons sous la pluie (Singin? in the Rain), Stanley Donen, Gene Kelly, Mac-Mahon (17ème)

16h : Chantons sous la pluie (Singin? in the Rain), Stanley Donen, Gene Kelly, Mac-Mahon (17ème)

18h : Chantons sous la pluie (Singin? in the Rain), Stanley Donen, Gene Kelly, Mac-Mahon (17ème)

20h : Chantons sous la pluie (Singin? in the Rain), Stanley Donen, Gene Kelly, Mac-Mahon (17ème)

20h : Pink Floyd: Live at Pompeii - The Director’s Cut, Adrian Maben, L’Entrepôt (14ème), présenté par Bernard Guesnier

21h : Un taxi mauve, Yves Boisset, Studio 28 (18ème), présenté par Yves Boisset (sous réserve)

22h : Chantons sous la pluie (Singin? in the Rain), Stanley Donen, Gene Kelly, Mac-Mahon (17ème)

Lundi 12 juillet 2004

18h10 : Le Rock du bagne (Jailhouse Rock), Richard Thorpe, L’Entrepôt (14ème)

21h : Le Salaire de la peur (The Wages of Fear), Henri-Georges Clouzot, Saint-André-des-Arts (6ème)

Mardi 13 juillet 2004

20h10 : Mean Streets, Martin Scorsese, L’Entrepôt (14ème)

20h30 : Devdas, Sanjay Leela Bhansali, Mac-Mahon (17ème), présenté par Nadine Tarbouriech

22h10 : Ziggy Stardust and the Spiders from Mars, Donn A. Pennebaker, L’Entrepôt (14ème)

Et ailleurs ?

Dimanche 27 juin 2004

- Le Monde daté de samedi titrait : Les américains craignent un enlisement en Irak.

Ils n’en sont qu’à craindre ? Il n’y a pas les informations aux Etats-Unis ? A moins que les analystes n’aient vu leurs prévisions faussées par le fait qu’il n’y a pas de jungle en Irak ?

- Carrefour annonce par d’immenses affiches 4×3 des remises de 50 à 75 % pour fêter dignement les soldes.

On ne peut que saluer l’effronterie de Carrefour qui n’hésite pas à nous cracher à la gueule combien nous sommes pris pour des cons et arnaqués le reste du temps mais aussi combien les producteurs sont étranglés par Carrefour qui a une marge de distributeur suffisament importante pour pouvoir baisser jusqu’à - 75 % ses prix (pour rappel : la vente à perte est interdite en France, un distributeur ne peut donc pas vendre un produit moins cher qu’il ne l’a acheté).

- Jean-Marie Messier, placé en garde à vue la semaine dernière, doute de pouvoir payer sa caution, fixée à 1,35 millions d’euros par la justice.

Pour mémoire Jean-Marie Messier a reçu un salaire de 5,6 millions d’euros en sa qualité de directeur général de Vivendi en 2002 alors même qu’il n’occupait plus ce poste à compter du 2 juillet. Actuellement il précise que 100% des revenus de mon travail chez Messier Partners servent à faire vivre ma famille. Il n’a pas rechigné lors de sa mise en garde à vue et j’ai l’impression qu’il ne semble pas pressé de quitter la compagnie de la justice. On pourrait se demander : pourquoi ?

- Plus près de moi, au fil de mes sorties du week-end : New-York ce n’est pas les Etats-Unis. New-York, c’est New-York. et Non, non je ne me suis pas cassé le bras, c’est juste une petite fracture.

C’est moi ou bien il commence à faire chaud ?

La parole de Jean

Dimanche 27 juin 2004

Vous emmerdez pas avec le désespoir, ça passe avec le temps.

signé : le colonel Rochefort

2 grues à l’horizon

Jeudi 24 juin 2004

J’ai lu Petite Terre, vaste rêve d’Andrée Chedid. J’ai beaucoup apprécié (et je vous invite (encore) à le lire. Ce sont des nouvelles très courtes). Je n’avais jamais rien lu qu’elle ait écrit auparavant. Néanmoins je la connaissais déjà mais je suis plus familier des oeuvres de son petit-fils (M) ou de son fils (Louis Chedid).

Pourquoi avoir choisi un livre d’Andrée Chedid ? Pourquoi maintenant ? Que le livre m’ait plu ou pas la question est sans intérêt me direz-vous, dans un cas il suffit de savourer son plaisir, dans l’autre il est inutile de perdre plus de temps à propos d’une chose qui m’aurait déplu.

Malheureusement je suis curieux. J’aime savoir.

D’autre part je pourrais peut-être découvrir la manière qui permet de choisir des livres qui me plaisent, quoique des histoires qui ne me plaisent pas ont l’indéniable utilité de mettre les précédentes en valeur.

J’ai choisi ce livre sur un présentoir de la FNAC à cause de sa couverture. La quatrième de couverture m’apprend qu’il s’agit d’une oeuvre de Derold Page intitulée Mon monde.

Je choisis fréquemment des livres pour leur couverture, ce qui quoi que (tiercé relatif) totalement incohérent n’en demeure pas moins un critère comme un autre. Il est particulièrement adapté aux présentoirs de livres de poche qui proposent des dizaines d’ouvrages différents que ne différencient au premier regard que l’illustration qui orne leur couverture. Ce critère présente une première limite évidente avec les livres brochés de chez Gallimard par exemple dont les couvertures ne présentent que le titre imprimé en rouge sur fond mastic. Cepedant tous les livres brochés n’ont pas une couverture aussi sobres et quoiqu’il en soit j’achète principalement des livres de poche. Il présente une deuxième limite due à son incohérence : la couverture peut me plaire mais pas le contenu et réciproquement puisqu’ils n’ont qu’un lien ténu et subjectif.

(Je me permets une large parenthèse pour imbriquer une entrée dans une autre. Cent fois sur le métier Je me plais à penser qu’il y a des gens dont le métier consiste à choisir les illustrations pour les couvertures des livres de poche. Je crois que ça me plairait assez. Lire les histoires pour pouvoir ensuite choisir une illustration. Fouiner dans des banques d’images en quête de celle qui offira un juste écho aux mots de l’auteur. Chercher la bonne image mais parfois aussi le bon texte. (Quelqu’un exerce-t-il un tel emploi ?)

Seulement comment choisir ?

Sur recommandantion (ou prêt ou cadeau) ? Encore faut-il avoir suffisamment confiance dans les goûts du conseilleur (pour mémoire : les conseilleurs ne sont pas les payeurs.). Quoique cela puisse réserver d’agréables surprises en me faisant lire des livres que je n’aurais sans doute pas choisi seul.

Par fidélité à l’auteur dont on a apprécié les oeuvres précédentes ? C’est ce qui fonctionne le mieux mais qui peut aussi être le plus décevant.

En se fiant au titre et/ou à la quatrième de couverture ? En général lorsque la couverture me plaît je retourne le livre pour lire ce qui est indiqué au dos.

Il y a aussi les livres qui me font de l’oeil. Ceux que je remarque une fois, deux fois, trois fois sans les prendre. Souvent je finis un jour ou l’autre par les lire mais pas toujours. J’ai lorgné vers Quelqu’un d’autre de Tonino Benacquista pendant des mois sans jamais l’acheter. Je craignais que cela ne me plaise pas trop. Jusqu’à ce que je le trouve sur le plancher de la voiture d’Eléonore qui me le prêta. J’ai beaucoup aimé. J’ai attendu des années pour acheter uniquement le premier tome de Don Quichotte de la Manche de Miguel Cervantes. Il n’a publié le second que 10 ans plus tard, je vais peut-être me calquer mon rythme sur le sien.

Je me suis arrêté plusieurs fois déjà sur Ca c’est un baiser de Philippe Djian. La couverture et puis peut-être aussi un souvenir très très flou de lent dehors lu il y a longtemps dont je conserve une impression agréable. J’ai également remarqué Le Robert des noms propres d’Amélie Nothomb mais la couverture me déplaît et je suis un peu las de ce qu’écrit l’auteur dont j’ai pourtant lu tous les romans précédents.

A la longue je bois la tasse de mots. Les volumes s’accumulent près de mon lit plus vite que je ne lis. C’est peut-être une forme de boulimie intellectuelle ou émotionnelle. Je veux lire encore et toujours plus d’histoires jusqu’à plus soif, ni faim, ni sommeil, ni vie ?

Géométrie urbaine

Jeudi 24 juin 2004

J’attends dans un angle que Calliope, Arthur et Stanislas me rejoignent. C’est un angle ouvert. Je regarde passer les voitures et, naturellement, les passants. Elle entre dans mon champ de vision comme un trait apparaît sur une feuille. Juchée sur un cycle elle navigue au plan. Celui-ci dressé fièrement au bout de son bras tendu au-delà du guidon fait figure de proue. La jambe droite du pantalon remontée jusqu’au genou de sa jambe droite à elle découvre un mollet galbé qui semble respirer au rythme des tours de pédales. Je ne vois que cette force motrice et ce guide qui flotte légèrement en avant comme propulsé. L’ensemble trace sans ciller un arc de 90° pour s’engager à gauche mais sur une droite et s’éloigne vers l’infini jusqu’à n’être plus qu’un point.

Comment occuper ses premières heures estivales

Mardi 22 juin 2004

J’achève la lecture de Comment voyager avec un saumon d’Umberto Eco dont je ne saurais trop vous conseiller la lecture si vous souhaitez vous divertir en ce début d’été.

Ce recueil réunit un certain nombre de chroniques écrites pour diverses publications au fil des ans. Umberto Eco vient au secours du commun des mortels, c’est à dire peut-être vous mais en tous cas moi, en répondant à une poignée de questions quotidiennes mais qui peuvent néanmoins être sources de tracasseries.

Pour ma part j’ai particulièrement apprécié Comment reconnaître la religion d’un logiciel, Comment organiser une bibliothèque publique qui me laisse penser que l’auteur connaît personnellement la bibliothèque de ma fac ou encore Comment parler des animaux et Comment retrouver l’idiot du village à la télé (particulièrement ce dernier que je ne peux malheureusement pas retranscrire ici comme je le voudrais faute de temps mais que vous pouvez aller lire directement en rayon, ça ne fait que quelques pages) pour leur discernement ainsi que les textes relatifs aux voyages.

Les éléments relatifs à la cacopédie que l’on trouve en fin de volume sont assez hermétiques mais je vous signale tout de même le projet pour une université d’insignifiance comparée et particulièrement son département de tétrapilectomie1 proposant notamment des enseignements en hydrogrammatologie2, luthomiction3, pyropygie4 et orchopercussion5 afin de s’ouvrir à de nouvelles disciplines ou plus simplement de progresser…

Enfin vous pourrez constater que le travail d’Umberto Eco n’aura pas été vain, au-delà du plaisir qu’il m’aura procuré, puisque l’on constate aujourd’hui un réel engouement des voyagistes pour le voyage avec un saumon.

Néanmoins ils ne proposent pas la destination d’Alexandrie dans le Piémont, village natal de l’auteur qui écrit à son propos :

Si vous saviez comme on se sent fire en se découvrant fils d’une ville sans rhétorique et sans mythe, sans mission et sans vérité.

J’aime bien cette phrase.

Pour ceux que l’étymologie agace :
1 Science permettant de couper les cheveux en quatre
2 Technique de l’écriture sur des surfaces hydriques
3 Art de pisser dans un violon
4 Technique de mettre le feu aux fesses d’autrui
5 Art de s’en battre les couilles

2 grues à l’horizon

Jeudi 17 juin 2004

Lu sur une affiche dans la rue :

Est-ce que boire du Gini light c’est tromper ?

;o)

Vous ne vous êtes jamais dit…

Mercredi 16 juin 2004

Que les imbéciles existent, c’est fatal. La seule chose que j’aimerais connaître, c’est le salaire des imbéciles qui s’occupent de ces choses-là ?

Comment voyager avec un saumon, Umberto Eco