George Orwell s’est trompé… de date

La loi du 6 janvier 1978 relative à l’informatique, aux fichiers et aux libertés affirme que l’informatique ne doit porter atteinte ni à l’identité humaine, ni aux droits de l’homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques. Parfois je me dis que si la CNIL (Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés) disposait de pouvoirs proportionnels à l’importance des fichiers à traitement automatisé, disons les bases de données pour employer un langage actualisé (la transcription n’est peut-être pas tout à fait exacte), nous serions à l’aube d’une dictature collégiale (la CNIL est composée de 17 membres) s’il n’était ce L.

On n’a plus de considération que pour l’habit, il n’y a plus d’hommes mais des uniformes
On n’a plus que des images sans goût, sans odeur, intouchables… parfois sonorisées
On ne brûle plus de bois dans une cheminée pour se chauffer ou pour manger mais des poubelles ou des voitures en croyant s’amuser
On ne mange plus que des choses préparées industriellement dont on ignore l’origine et le processus de fabrication qu’on serait bien incapable de reproduire
On ne fait plus l’amour dans un lit pour montrer qu’on aime mais on nique dans des voitures ou des caves pour faire comme les autres
On ne croit plus en rien ni en personne
On ne rêve plus assez fort pour espérer
La déshumanisation c’est d’abord ne plus traiter les autres hommes avec le respect et la considération suffisants pour concilier l’égalité et la différence.

Et puis il y a la vraie vie, celle qui n’occupe pas seulement ma tête mais aussi mon corps !

La Normandie est une région humide, surtout le dimanche ! Samedi nous sommes allés nous promener à Deauville-Trouville. Il y avait un bon vent, une écharpe de sable glissait à la surface de la plage et la mer grondait mais écumait de manière peu naturelle. Nous avons marché dans le sable. Un coup d’oeil vers les planches, une pensée pour Jean-Louis Trintignant et Anouk Aimée. Les jolies maisons à colombages. Nous sommes allés manger des gâteaux chez Charlotte Corday, il faisait bon sur la terrasse ensoleillée.
La partie endiablé de cartes nous a mené très tard. Nous nous sommes insultés de tous les noms et nous avons rigolé assez pour tenir jusqu’à Noël.
Dimanche nous sommes restés à l’abri. La grande maison au milieu des champs. La cheminée immense.

Je m’étais motivé très fort, c’était ce soir, j’aurais trouvé le moment et les mots, je ne serais pas reparti sans lui avoir parlé… elle n’était pas là. Dois-je y voir un signe ?

Nous avons dû couper le chauffage à cause d’un problème de tuyauterie. Le plombier ne vient que demain. J’étais content de ne pas être là ce week-end. J’étais frigorifié aujourd’hui. Je suis sorti déjeuner avec O. Je n’ai quasiment pas (surtout pas) bossé.

J’étais mieux dans la petite maison que dans la grande. Il y avait une cheminée dans le salon, une porte fenêtre qui donnait sur le balcon, le grand canapé en velours vert, la table basse qui est toujours restée, le piano noir, la table, les gros radiateurs en fonte, les aiguilles à chapeaux, avec les verroteries au bout, les murs étaient beiges, puis ils devinrent roses et rouges. C’était sans doute parce que j’étais enfant.

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