Des goûts

Dans son Dictionnaire des clichés littéraires Hervé Laroche remarque à titre anecdotique que si l’acidité provoque des embarras gastriques, le sucre est cause d’embonpoint et le sel abîme les artères, l’amertume est sans pathologie connue.

La phrase m’a intriguée. L’amer compenserait-il le désamour dont il est victime par une absence de nocivité ?

C’est sans compter notre sensibilité aux saveurs qui nous rend beaucoup plus sensible aux trois autres goûts. Nous serions ainsi plus de 1000 fois plus sensibles au sucré qu’à l’amer.

En dépit du manque de précision on imagine aisément que l’on ingurgite beaucoup moins d’amer que de sucré - sans compter dans mon cas le fait que je n’aime pas l’amer.

Et si notre sensibilité exacerbée nous permet peut-être d’échapper à des affections fatales que provoqueraient des quantités plus importantes ?

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