Les rendez-vous d’automne

J’ai changé mes enceintes de place ce week-end. Le résultat est très satisfaisant, il y a une vraie différence. Compte tenu du fait que je suis du genre à entasser (syndrôme de l’écureuil ; j’ai aussi celui de la tortue, je traîne toujours un ensemble de choses plus ou moins hétéroclites avec moi, mais ça s’arrange avec le temps, heureusement parce que ce n’est pas évident de concilier l’écureuil et la tortue, le premier nage assez mal et la seconde a de sérieuses difficultés à courir sur les branches d’arbres), dès que je déplace une chose cela boulverse l’oraganisation générale de la pièce. Je suis obligé de déplacer plusieurs autres choses pour retrouver une forme d’équilibre (je ne rentrerai pas dans le débat à propos de la notion d’équilibre et de son caratère unique ou au contraire multiple). Je me pose alors toujours la même question : à quoi bon garder tout ça ? Il y a des choses dont je devrais me débarrasser, en les revendant, en les donnant ou (au pire) en les jettant. Il y a du tri à faire mais ce n’est pas évident. Seulement voilà l’expérience prouve que ne pas remplir à nouveau le vide créé est encore plus difficile. Je n’aime pas les étagères vides. Bien sûr il y a la solution de me débarrasser des étagères, mais c’est pratique les étagères. On peut poser plein de choses dessus, etc (vous voyez le cercle vicieux ?). Bref il faut que je fasse un peu de tri, mais ça ne va sans doute pas être pour tout de suite. Il y a plus urgent.

L’automne est à notre porte (si, si, pour le coup il est vraiment juste devant là, si on ne lui ouvre pas la bourrasque va renverser notre porte). Je vais ressortir un album automnal par excellence : No need to argue des Cranberries (je laisse de côté le débat sur les convictions de Dolores O’Riordan). Cet album incarne l’automne pour moi, sans raison extrinsèque particulière. Il m’évoque le jour qui baisse, les premiers frimas, le vent, la lumière étouffée derrière la fenêtre, le repli vers le foyer (dans une acception large), l’amplification de la solitude… Cependant l’automne peut être doux. On peut ne pas écouter ses disques seul.

Ce week-end, bien que j’ai passé un certain temps dehors, j’ai réécouter l’intégrale des Beatles. Décidément, c’est une somme ! Enfin bon, sous réserve des goûtsde chacun. Sinon je suis allé en cours, j’ai pris le soleil jardin du Luxembourg tant qu’il en est encore temps. Je suis allé dîner avec des anciens de la fac et m’étant couché très tard je n’ai pas fait grand chose dimanche en dehors du dîner familial hebdomadaire avec ma soeur, la fille de mon beau-père, leurs copains respectifs et même mon cousin en guest-star.

A suivre…

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