A la maison

Je me souviens lorsque j’étais enfant nous partions en vacances l’été avec mes parents. Avant de partir ils calfeutraient consciencieusement la maison. Toutes les plantes vertes étaient alors réunies dans l’entrée car il y avait de gros blocs de verre dans le mur qui permettaient à la lumière de pénétrer dans cette partie de la maison.

Les plantes étaient copieusement arrosées juste avant le départ.

Au retour l’ouverture de la porte d’entrée constituait pour moi l’étape ultime du voyage. Nous n’étions arrivés qu’une fois la porte ouverte.

Je me rappelle comme j’étais alors pris par l’odeur de la maison reposée. Cette odeur que j’avais presque oubliée et dont j’étais incapable de me souvenir spontanément mais qui m’était immédiatement et profondément évocatrice.

Il n’y avait aucun doute, c’était l’odeur de la maison, ça sentait chez moi, chez papa, maman, Calliope et moi.

Lorsque seuls Calliope et moi étions partis et que nous rentrions dans la maison où nos parents étaient restés, je n’avais pas la même sensation.

Bien sûr je reconnaissais et je reconnais encore l’odeur des maisons de mes grands-parents mais le retour chez moi était différent.

Je ne saurais pas décrire l’odeur de cette maison où mon père vit seul à présent mais ce n’est pas la même.

Aujourd’hui il n’y a pas une telle odeur où j’habite. Ce n’est que chez moi et pourtant ce n’est pas autant chez moi. C’est peut-être là le problème : il n’y aucun mélange. Je ne retrouve que ma trace en ouvrant la porte. Je ne retrouve rien en fait et ce n’est même pas parce que je ne pars jamais assez longtemps.

Ces odeurs de maison qui m’ont réjoui, je n’en retrouve que chez d’autres.

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