Avant de refermer ce livre
C’était moi le fautif. Quand je n’étais pas d’accord, j’aurais dû lui répondre et lui tenir tête. Je ne l’avais jamais fait. Le contredire était impensable. Il m’avait imposé avec une telle violence sa vision du monde depuis ma naissance, et même depuis ma conception, que j’en avais perdu à tout jamais le goût, le désir, le pouvoir ou les moyens de l’affronter.
Franz et François, François Weyergans