Solidays

C’est l’été, il faut en profiter !

Caroline m’a gracieusement invité à l’accompagner aux Solidays.

Un rapide mais indécelable recollage du bracelet-sésame (pour cause d’impossibilité pour l’utilisateur de la veille de revenir en deuxième journée) m’a permis de pénétrer sur l’hippodrome de Longchamp et d’assister aux concerts de :

  • Raphaël, que je n’aurais probablement pas vu autrement n’étant pas spécialement fan car je n’accroche pas trop sur sa voix. Son guitariste avait un look terrible…
  • Sergent Garcia, qui déménage sur scène mais ce n’est pas évident de sauter tout en imitant un manchot empereur. En effet, pour une raison inexpliquée les sympathiques personnes de l’accueil prélevaient les bouchons de bouteille. J’avais donc coincé la bouteille d’eau entre mes pieds, ce qui rend les sauts nettement plus délicat à réaliser.
  • Bénabar dont les prestations scèniques sont, à mon sens, bien meilleures que ses albums qui me paraissent toujours désespérement lents et mous comparés à ses concerts (même si je n’en ai vu que deux),
  • Tryo, qui possède également une belle énergie et qui a même ponctué même sa prestation d’un flamboyant solo de Manu Eveno digne d’Eddie Van Halen.

La défaite de la France en finale de la Coupe du monde, retransmise comme il se doit sur écrans géants devant une foule captivée, était, je pense moins pénible, immédiatement suivie d’un concert de Bénabar, que d’une extinction de télévision, d’un brossage de dents et hop ! au lit parce que demain c’est lundi et on bosse (même si tout ça devait venir au retour parce que le lendemain c’était quand même lundi).

Quant à Zinedine Zidane, qui est sorti sur un coup de tête, je l’ai regardé tout à l’heure sur Canal + car j’étais rentré et que je suis curieux.

A priori, cette histoire me faisait gentiment sourire. Je me disais que le terrain de foot, même en finale du championnat du monde, c’est comme la cour de récré : je l’ai tapé parce qu’il a traité ma mère.

Je me demandais aussi dans quelle mesure il ne s’agissait pas là d’un acte manqué dans ce match ultime dont on peut aisément concevoir que la fin paraisse effrayante pour un joueur qui fait vibrer tant de personnes et qu’il souhaite se sauver.

Je dois reconnaître qu’après l’avoir regardé commenter les images et raconter sa version des faits, sa vérité (je crois que les faits et la vérité sont deux choses bien distinctes mais ce n’est pas le sujet) , je suis admiratif. On est libre de disposer de son honneur que l’on borne à son gré et selon ses moyens. Zinedine Zidane a privilégié son honneur à sa gloire de footballeur qui est pourtant immense.

Cet homme qui fait manifestement rêver des millions de gens, dont même moi, qui n’y connaît pourtant pas grand chose en football parce que ça ne m’intéresse pas, suis ébahi quand je le regarde jongler avec le ballon, qui jouait une finale de coupe du monde, qui était au demeurant son dernier match, et qui savait que son geste ne pourrait pas passer inaperçu dans ces conditions, n’a pourtant pas retenu son coup pour lequel il a été sanctionné à juste titre ainsi qu’il reconnaît.

Il admet aussi qu’il ne pourrait pas faire autrement si c’était à refaire. S’il ne l’avait pas fait et qu’ils avaient gagné cette fameuse coupe, elle aurait sans doute eu bien peu de valeur de Zinedine Zidane.

Peut-être avait-il déjà entendu les propos de Marco Materazzi sur d’autres terrains, mais c’est sur celui de Munich que la limite qu’il avait posée a été franchie.

Zinedine Zidane a quitté le football, ce n’est pas le football qui l’a abandonné.

Et si jamais tout ça fait partie du spectacle, moi, je préfère croire ma vérité.

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