Switch on the radio

Vous êtes d’humeur compilatrice ? Vous recherchez des idées ou des références de chansons ? Vous êtes curieux de nouveaux airs ?

S’il est bien une chaîne radiophonique à la programmation musicale hétéroclite entre toutes c’est FIP. Saluons les bienfaits de la technique qui permet aujourd’hui d’écouter FIP de tout endroit où l’on peut se connecter à internet (enfin, si tant est que l’on ait une carte son… non, je ne travaille pas dans une grotte !)

Vous noterez, chose fréquente, que l’on peut connaître le tracklisting en temps réel. C’est moins excitant que de rester l’oreille collée au poste en attendant désespérément que l’animateur indique qui chantait cette chanson géniale tout en priant pour qu’il ne l’ait pas dit avant la chanson, quand on n’écoutais pas, mais c’est plus pratique.

Il y a quelques années lorsque l’on entendait une super chanson à la radio on devait avant tout identifier QUI la chantait ou, à tout le moins, son titre. L’animateur avait dû annoncer avant ce que c’était, en tous cas il n’avait rien dit après. Franchement ça ne lui aurait pas coûté un grand effort que de le redire après et ça nous aurait évité de trépigner autant. Cela pouvait parfois prendre plusieurs heures d’écoute attentive, voire dévote, ensuite pour retomber dessus et parvenir enfin, au comble de l’excitation, à identifier le titre de ces quelques minutes de bonheur. Les habitués appelaient l’antenne pour demander quel morceau était passé dix minutes plus tôt. Les plus hardis osaient aller à la FNAC ou chez le disquaire du coin pour fredonner l’air qui leur avait plu (vous souvenez-vous de la pub de la FNAC il y a quelques années avec tous ces gens qui fredonnaient des airs improbables ?), plongeant parfois leur interlocuteur dans un abîme de scepticisme. Je me souviens d’une telle situation (excepté le fait que je ne vends pas de disques) avec ma mère rentrant du cinéma où elle avait vu Ceux qui m’aiment prendront le train et me disant qu’elle avait entendu une chanson qui lui avait plu. Elle commence à fredonner des houuuuuhhooouuuuu qui me laissent totalement démuni et que je n’identifierai que beaucoup, beaucoup plus tard sur l’enregistrement d’une rediffusion du film à la télé, dont je ne verrai d’ailleurs que ce passage. Il s’agissait d’un morceau de Jeff Buckley dont je ne me rappelle plus le titre, qui n’apparaît pas sur le CD de la bande originale du film, vers laquelle je m’étais tourné,en désespoir de cause, à l’époque.

Bref on gagne en confort ce que l’on perd en excitation. Cependant ce n’est pas le seul service supplémentaire qu’offre l’accès par le net. En effet, dans le bas du cadre gris En direct, il y a une dernière ligne/lien intitulée les archives de la programmation (sur 10 jours). Là, on rentre dans le vif du sujet.

Une fois le titre et/ou l’interprète connu il restait encore à fouiner dans les bacs pour parvenir à trouver LE disque recelant la pépite, parfois la seule malheureusement. Ce qui peut être très facile pour un morceau qui vient de sortir va alors se révéler beaucoup plus ardu pour un morceau ancien et plus ou moins oublié.

Ce système permet d’accéder au tracklisting des dix derniers jours (comme son nom l’indique) de deux manières différentes : chronologiquement ou par mot clé. On peut ainsi faire défiler la programmation de toute une journée et trouver ce qui nous a fait dresser l’oreille l’avant-veille vers 21h30 ou bien rechercher quels artistes ou quels titres passent plus ou moins régulièrement. Enfin, l’atout suprême, on peut connaître l’auteur, le compositeur et l’album sur lequel trouver la version diffusée pour chaque morceau.

Bien sûr Jazz à fip n’aura sans doute jamais le même pouvoir d’évocation pour beaucoup d’entre vous que pour moi qui l’ai entendu des centaines de fois à la radio, notamment en voiture, quand j’étais enfant mais au-delà des considérations nostalgiques je crois que FIP a une programmation variée et à ce titre intéressante dont on peut profiter pleinement grâce à l’outil que l’informatique a permis de développer ainsi qu’à internet qui en rend l’accès possible au plus grand nombre.

Dans ces conditions mon histoire de fouiner dans les bacs paraît anachronique. A l’évidence une fois les détails du titre trouvés on ne sortira pas de chez nous, nous ne nous dirigerons vers nulle part, mais ouvrirons seulement la fenêtre de votre logiciel de p2p pour y ajouter une recherche.

On gagne en confort ce qu’on perd en excitation… quoique si le morceau n’est pas trouvé rapidement…

En fait on gagnerait du temps à ce que Fip rajoute dans sa fenêtre détails du titre un lien de téléchargement.

(Note : suis-je le seul à avoir l’impression que le son de FIP est compressé (depuis toujours) ?)

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