La chanson du dimanche
Chaque dimanche, une chanson ou un morceau de musique qui appartient à une ou plusieurs de ces trois catégories :
qui me fait frissonner : discrètement mais immanquablement, parfois depuis plusieurs années.
qui m’(a) obsède(é) : ça ne dure toujours qu’une période, relativement courte, de quelques heures à quelques semaines, qui, parfois, peut se renouveller.
qui me rappelle… : quelques minutes de musique associées à quelques minutes ou plus de vie passée.
Souffir par toi n’est pas souffrir, Julien Clerc
extrait de n°7 / 1975
J’aime beaucoup cette chanson.L’auteur des paroles est Etienne Roda-Gil qui a écrit de nombreuses autres pour Julien Clerc et pour d’autres.Il est ainsi l’auteur plus ou moins ignoré d’un nombre non négligeable de tubes que tout le monde connaît mais associe à leur interprète.La chanson que j’ai choisie n’en est pas un bon exemple mais elle me fait penser à cet auteur et à un autre que j’aime particulièrement notamment pour son travail avec Claude Sautet, Jean-Loup Dabadie (qui a d’ailleurs, lui aussi, écrit des paroles de chansons pour Julien Clerc).Je suis envieux de la forme de reconnaissance aveugle dont bénéficie ces auteurs à travers leur seul travail détachable, par nature, de leur personne qui s’efface derrière celui-ci.A fortiori s’agissant de ceux précités qui ont écrit des choses très diverses (paroles de chansons, sketches, dialogues/scénarios, romans, etc)