3 grues à l’horizon

A ma gauche deux anciens combattants commémorent. Je dis une connerie : le congrès d’Epinay c’est en 1971 et non en 1976, ça n’aurait pas eu de sens alors. A ma droite un joli couple de demoiselles se dévorent des yeux. Devant nous des rideaux de voile blanc emportent les ombres d’Alain Bashung et de ses musiciens pour ne laisser que la chair.

D’aucuns parleront d’imprudence à propos d’un homme qui se permet ici ou là une Fantaisie militaire. Je dirais plutôt qu’il n’a rien d’un Novice celui qui sait réaliser une Figure imposée mais aussi décoller le Chatterton pour se dénuder : Play blessures. C’est le Climax de ses Confessions publiques. Passé le Rio Grande le territoire est Réservé aux indiens. Là-bas la moindre Pizza se joue à la Roulette russe. Osez Joséphine vous révéler ainsi !

Sortie de scène à la James Brown avec un homme qui lui tend son chapeau et lui remet son manteau sur les épaules. Il se retire dans l’ombre, les voiles balayent la chair dans un ultime spasme de l’orchestre.

Je me surprends à me rappeler de Noir Désir à l’Olympia en 1997 pour la sortie d’Un jour en France. Les places de concert sont relativement onéreuses mais quand on veut voir un artiste il ne faut pas toujours se dire qu’on ira à la prochaine tournée.

Note : Je ne sais pas si c’est propre au Bataclan ou au spectacle de Bashung mais la climatisation parfum cèdre c’est vraiment vraiment agréable.

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