Pour en finir avec le talent
Comme je le supposais talent vient de l’unité de mesure et de monnaie désignée du même mot. Toutefois avant de revêtir au VXIème siècle le sens qu’on lui connaît, talent signifie désir, volonté. Son contraire le maltalent est le mauvais vouloir.
Où l’on constate que l’on peut aisément et malheureusement assimiler aujourd’hui le succès à la réussite commerciale et donc à l’argent et que le talent d’aujourd’hui n’est peut-être pas si différent de celui d’hier et qu’il n’y a plus de raison de le distinguer du succès contrairement à ce qu’écrit David Hare (mais alors que désignerait le maltalent aujourd’hui ? L’échec commercial ?) sauf à s’en tenir au sens moyen-âgeux auquel Jacques Brel était resté fidèle.
Il ne nous reste qu’à écouter le mauvais sujet repenti de Georges Brassens : mais sans technique un don n’est rien qu’une sale manie.