Je souris dans la glace, je grimace, j’aurai des pattes-d’oie, comme Michel Drucker !!

J’ai besoin non seulement de sortir mais de marcher. J’ai donc profité de cet intermède de clémence météorologique. J’avais à faire quai de Gesvres. J’y ai rencontré une bouquiniste qui m’a acheté des livres. Elle m’a rappelé une E. que j’ai bien connue. Elles n’avaient pas le même âge, je n’ai pas non plus remarqué de traits physiques communs en particulier, mais il y avait quelque chose qui m’a fait penser à elle tout de suite. C’est étrange. Ensuite j’ai marché jusqu’à Port Royal, je suis passé rue Saint Jacques, puis rue des écoles, j’ai regardé la vitrine de Compagnie mais je ne suis pas rentré. Je suis ressorti de chez Gibert les mains vides, j’ai traversé le Luxembourg, je suis remonté par l’Observatoire. J’ai croisé le 83 (d’un peu près d’ailleurs !) qui m’a fait penser à Ultraorange (enfin dans la mesure où on peut penser à quelqu’un qu’on n’a jamais vu). Désobéissant à la logique je suis parti vers la place d’Italie en 91 et en 27. A l’arrêt du 27 j’ai écouté discuter deux vieilles dames : On est fou quand on est jeune. Ne trouvant pas ce que je cherchais à Italie 2, je suis reparti en métro vers Montparnasse. Chez Habitat j’ai vu, comme à chaque fois, le canapé de mes rêves (bah oui dans les rêves il y a de la place pour tout !) : Maxime (sigh). Si j’avais du fric, et un endroit où le poser, je l’achèterais sans réfléchir (je me permets d’insister fermement : s’il y a un Habitat près de chez vous allez le voir). Ahhhh, Maxime (tant qu’à faire trois places avec des coussins en plus, tissu B rouge ou prune) {alors là concentrez vous, Back to the future style, je requiers toute votre attention : j’avais commencé cette entrée samedi soir avant de partir, je m’étais arrêté à catalogue (cf infra). Ma soeur est arrivée donc je me suis arrêté. Or hier soir chez M. et J.M. j’ai fais la connaissance de G., je vais y revenir, à qui j’ai parlé de ce canapé et qui m’a fait remarqué qu’on aurait du mal à décorer une pièce autour d’un canapé rouge (j’en étais déjà à proposer qu’on vive tous chez M. et J.M. parce qu’ils ont vraiment trouvé LE truc, qui a le truc ;o) ) ; il s’est avéré que le canapé était un sujet de discussion très riche}.[Je reprends :] Ahhhh, Maxime, dans un salon avec du parquet, une cheminée et des lampes uniquement d’appoint (j’aime beaucoup les lampes). Une musique douce, une pile de livres et une amie non moins douce à qui lire des histoires (ça fait cliché ? bon bah je rêve de clichés, c’est pas grave, moi mon envie c’est ça). Enfin bon, on arrête de rêvasser et on regarde sa feuille. J’ai donc pris la lampe (cf supra) que j’étais venu chercher pour l’offrir à M. et J.M. pour leur pendaison de crémaillère ce soir. Je suis resté béat devant les guirlandes lumineuses (blanches, roses, multicolores, clignotantes ou non, en forme de fleurs, de lampions ou de boules de fibres optiques (c’est mieux en vrai parce que dis comme ça c’est pas génial)). C’est le genre de conneries que j’achète très facilement mais j’ai résisté car mes finances sont très moyennes. Ne pouvant rien contre la loi de Murphy j’ai commencé à faire la queue dans la file la plus lente. Derrière moi une mère et sa fille discutaient : / C’est quand le meilleur âge pour les enfants pour toi ? Je veux dire celui que tu as préféré ? Tu vois par exemple quand on s’est mis à parler ça devait déjà faire un peu moins animal. \ Oh tu sais il n’y a pas d’âge que j’ai préféré. / …un peu insistante… \ J’aimais bien quand vous vous entendiez. Il y a des photos où vous jouez ensemble / … Ce fut effectivement très long. J’ai réclamé du papier cadeau et le catalogue. Je suis ensuite rentré chez moi (où j’ai écrit la première partie de cette entrée, ça y est vous avez tout remis dans l’ordre ?).

Il y avait pas mal de monde à cette soirée, dont une immense majorité que je n’avais jamais vu. Je me suis dispensé de dire bonsoir à tout le monde, comme tout le monde finalement. G. est une amie de M. avec qui j’ai entamé la discussion et là je tombe dans un de mes paradoxes classiques (à rapprocher de S.) : je ne l’ai jamais rencontrée auparavant (par contre il semble qu’elle nous connaissait de nom ma soeur et moi car M. lui avait parlé de nous), elle me plaît mais au lieu de me retrouver plus ou moins paralysé je reste à discuter avec elle pendant deux heures. Moi-même je ne comprends pas : j’avais un petit peu bu mais franchement rien qui puisse expliquer une déshinibition totale (peut-être ai-je fini par trouver LA quantité…). Elle a même un défaut terrible pour moi (qui aurait normalement dû me servir de prétexte) : elle fume (je suis le Don Quichotte du tabac, enfin entendons-nous bien : chez moi). Pourtant j’ai bien envie de la revoir. Là on retombe dans ma vie : nous n’habitons pas dans la même région (ce serait trop simple !). A suivre…

C’est horrible un plafond parfait, bien lisse, sans aucun défaut(le pire étant un plafond noir). Eventuellement je pourrais accepter un plafond laqué : c’est parfait (non parce que tant qu’à laquer le plafond autant le faire bien) mais les reflets compensent largement. Quand j’étais petit le plafond de ma chambre était lambrissé. Je voyais mille choses dans les fibres et les noeuds du bois, beaucoup d’animaux. Je regarde le plafond. Il n’est pas très beau le plafond de ma chambre. Il est blanc. Il y a des fissures et des coups. Cela peut chagriner l’oeil de l’homme de l’art (non, pas le plafonnier !) mais pour moi c’est parfait. Je peux laisser mon imagination s’y ébattre. J’y ai trouvé d’autres animaux. Il y a un taureau et un dragon. Un jour j’ai entendu une série d’entretiens avec Jean Giono dans lesquels il racontait que durant ses séjours en prison il avait voyagé dans les défectuosités du plafond de sa cellule. Je m’étais dit qu’il n’y avait pas que moi et d’une certaine façon cela flattait mon ego de retrouver Jean Giono au plafond.

J’adore le passage à l’heure d’hiver. Prenons des bonnes résolutions : tâchons de répondre à ces questions qui ne me semblent pas inintéressantes :

- Que peut-on faire avec ce que l’on a ?
- Comment peut-on faire tel que l’on est ?

Erreur de la base de données de WordPress : [Table 'xeteras.wp_comments' doesn't exist]
SELECT * FROM wp_comments WHERE comment_post_ID = '1187' AND comment_approved = '1' ORDER BY comment_date

Laisser un commentaire